Santé de la femme
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En France, en 2018, 1 412 femmes sont décédées d’un cancer du col de l’utérus. Une femme sur 8 sera atteinte d’un cancer du sein dans sa vie. En 2021, 223 300 IVG ont été pratiquées.
Par manque d’information, par crainte ou par absence de soignant référent, de nombreuses femmes n’ont pas ou plus de suivi gynécologique régulier. Les femmes en situation de précarité sortent particulièrement des prises en charge.
Ce suivi, en dehors de la grossesse et de la vie sexuelle, est souvent oublié, négligé. Les femmes après la ménopause ou célibataires ne voient souvent pas l’intérêt de cette prise en charge. Pourtant, elle préserve la bonne santé de toute femme, quel que soit son âge et sa vie privée.
Les objectifs du parcours sont :
- Repérer les femmes en rupture de suivi gynécologique et les amener à consulter
- Effectuer une consultation de rattrapage avec pratique ou prescriptions les examens nécessaires
- Informer et rassurer pour encourager à poursuivre un suivi régulier
- Planifier la suite de la prise en charge pour éviter une nouvelle rupture de suivi
La CPTS du Val d’Orge a développé un déclenchement de demande de suivi, par la plateforme Entr’Actes, accessible à tout professionnel de santé constatant la rupture de soin. Une orientation vers les ressources compétentes sur son territoire, voire au-delà, est alors pratiquée par le coordinateur.
> Découvrez les détails du parcours dans ce livret d’accompagnement
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La CPTS Val d’Orge a travaillé en interCPTS91 sur le rapport des « mille jours » qui a montré l’importance de la préparation puis du suivi de la grossesse, et de la période postnatale pour améliorer la santé future de l’enfant pour un parcours de la conception à l’accouchement.
Les femmes sont trop souvent peu accompagnées pendant leur grossesse et il en résulte un suivi bien aléatoire et incomplet. Les femmes en situation précaire manquent de prise en charge cohérente et continue. La coordination entre les intervenants pour assurer la sécurité du suivi pour mère et enfant est insuffisante.
Le manque de gynécologues et l’impossibilité pour l’hôpital de suivre toutes les grossesses a développé des risques pour mère et enfant en augmentant les pertes de chance.
Le travail entre Sages-Femmes, Médecins Généralistes, Gynécologues, Dentistes, Diététiciennes, Psychologues, en ville, en PMI et dans hôpitaux ou cliniques doit être construit et devenir fluide, pour une prise en charge optimale en ville et une préparation des entrées et sorties de maternité de qualité et en sécurité.
Les objectifs du parcours sont :
- Éviter la rupture de soins et/ou le retard dans la prescription de certains examens indispensables
- Augmenter l’orientation des patientes vers une sage-femme ou un médecin pour l’entretien prénatal précoce, vers la consultation de prévention bucco-dentaire, si besoin vers l’éducation diététique ou une consultation médicale
- Mettre en lien les différents intervenants pour protéger et accompagner au mieux la femme enceinte notamment en cas de précarité, de violences intra-familiales, de pathologies associées
- Éviter un passage hospitalier dans le cas de grossesse physiologique et permettre une consultation rapide dans le cas d’une grossesse pathologique
La CPTS Val d’Orge a écrit un parcours, avec des temps majeurs à respecter, des alertes et un lien entre professionnels à mettre en pratique. La construction d’un dossier numérique commun avec les hôpitaux est en cours d’élaboration en Essonne. Un protocole de collaboration est en construction avec la CPAM et plusieurs CPTS (équivalent PRADO aux sorties de maternité pour un déclenchement de sage-femmes depuis les hôpitaux).
> Découvrez les détails du parcours dans ce livret d’accompagnement